Un revêtement extérieur de maison en accord avec son jardin

Choisir un revêtement extérieur pour sa maison est une étape très déterminante et indispensable lors de la finition d’une construction. Ce choix peut être dicté par des critères d’ordre esthétique, mais il faut également être conscient du fait que le revêtement extérieur joue aussi un rôle décisif dans l’isolation thermique et sonore d’un bâtiment. Il faut ainsi par conséquence procéder à une étude du climat et de l’urbanisme environnant avant de trancher sur l’habillage extérieur de sa maison.

Matières

Les revêtements les plus fréquents sont les suivants.

- les briques : faciles à installer, grâce à des joints minces en ciment et qui sont très résistantes au feu et aux intempéries.

- le bardage en bois : consiste à apposer des lames de bois traitées par autoclave sur la charpente, dont l’entretien se fait à la lasure une fois par ans ou tous les deux ans. Le bois naturel est toujours sujet à la grisaille au fil du temps, donc il faudra prévoir des dégriseurs à cet effet.

- la pierre : plus difficile à travailler et plus cher à entretenir mais très durable et esthétique.

- le PVC : durable, imputrescible et sans traitement particulier.

- le crépi : pouvant être un enduit d’aspect brossé, lisse ou gratté mais qui revient assez cher pour un prix avoisinant les 5O euros au mètre carré.

Couleurs

Revêtement extérieur bois

Le lambris en bois extérieur, quelque soit l’essence utilisée et le type de matériau (bois naturel, PVC ou bois composite), permet de gagner en couleur et en harmonie avec le ton général d’une propriété.

Une essence de bois blanc (par exemple pin) apportera une touche sobre au décor extérieur d’une maison. On peut contraster cet aspect assez froid de l’extérieur avec une couleur vive et chaleureuse à l’intérieur (par exemple : lambris intérieur en bois exotique de couleur prononcée).

Un mur végétal sur ma maison : concept, comment en avoir un?

Le mur végétal est un concept relativement nouveau dans le cadre de l’aménagement du design extérieur d’un habitat. Sa finalité est double : d’un côté il permet de créer une attraction visuelle et esthétique d’un bâtiment vu de dehors, d’un autre côté il a aussi pour but de maintenir la température ambiante de la pièce assez fraîche en été et assez chaude en hiver.

Concept du mur végétal

Mur végétal - Musée du Quai Branly

Avec une préoccupation grandissante pour l’écologie, l’idée d’allier le concept du « vert » avec celui de l’habitat est un cas qui excelle en innovation et en particularité.

Le principe de base du mur végétal réside dans le fait de faire évoluer un nouvel écosystème sur les murs et façades d’une habitation, dans un but d’instaurer un espace vert tout en préservant la maison qui en bénéficie des variations de température, de la pollution sonore, de l’ensoleillement et du vent.

Les autres avantages du mur végétal sont aussi de permettre la régulation de l’humidité ambiante tout en filtrant l’air par la capture de gaz carbonique et la bio filtration de polluants.

L’inconvénient se situerait essentiellement sur l’entretien d’une telle structure, d’autant plus si la hauteur et la superficie du mur sont considérables. Parfois, les coûts engagés pour de tels entretiens peuvent revenir très chers comparé aux installations végétales sur surface horizontale.

Comment en avoir un ?

L’installation d’un mur végétal requiert la fixation au préalable d’une structure rigide qui servira d’intermédiaire entre le mur proprement dit et les plantes. Ce sera aussi le support de fixation de la végétation lorsque celle-ci se verra pousser s’accroître en hauteur.

A la base, le support est constitué d’une ossature métallique fixée au mur par des agrafes et constitué de plaques en feutre (feutre de capillarité) permettant la prolifération des racines et la facilitation du drainage des éléments nutritifs.

Aménager son jardin : Le kiosque en bois

Kiosque en bois

Dans un jardin, la présence d’un kiosque en bois est toujours le bienvenu. Invitant aux sorties en été, offrant un décor inédit de l’extérieur en hiver, ce type de construction doit respecter plusieurs règles pour être durable et garder son look, notamment sur le choix du bois utilisé, sur l’architecture et sur la nature de sol qui le reçoit.

Description

Le kiosque peut prendre diverses formes : ronde, carrée, hexagone etc.… selon le goût de tout un chacun. Mais la précaution à prendre est de toujours se soucier de l’harmonie de votre kiosque avec l’ambiance générale du jardin et aussi par rapport à la maison proprement dite.

Les kiosques existent en plusieurs modèles. Si les uns sont érigés manuellement, d’autres sont déjà préfabriqués et en kit. Dans ce dernier cas, il est juste nécessaire de monter l’installation qui repose sur une ossature également pré-montée.

Quels bois pour votre kiosque ?

 Pour le plancher comme pour les murs du kiosque, il existe un large éventail de choix de bois naturels, reconstitués ou en PVC

Le bois naturel est toujours esthétique et chaleureux dans un jardin et le plus souvent, ce sont surtout le sapin, le pin, et d’autres bois européens et exotiques qui sont les plus utilisés. Mais dans ce cas précis, il est nécessaire de traiter le bois par autoclave dans le but de le préserver de l’attaque d’insectes ou de la survenue de moisissure.

Les bois reconstitués et les constructions en PVC quant à eux, sont des structures rigides, intactes et imputrescibles au fil du temps.

Architecture et sol

Pour toute construction ne dépassant pas une emprise au sol de 20m², il n’est pas nécessaire de demander un permis de construire.

En fonction de la nature du sol, stable ou instable, sera déterminée les fondations du kiosque (sur pilotis  ou directement apposées au sol)

Jardin à la Française

Le stylisme évoqué par le jardin français lui a valu une renommée mondiale dans la symbolisation de la perfection, de la formalité et de la symétrie.

Histoire

Ce type d’aménagement est d’inspiration italienne, reflétant directement le Classicisme en matière d’architecture. D’ailleurs, ce courant a atteint son apogée au niveau monumental et paysagiste sous le règne de Louis XIV grâce notamment à des pièces maîtresses comme le fameux Jardin de Versailles.

Historiquement parlant, la France compte divers architectes et jardiniers de renom, dont les plus majestueux sont Jacques Boyceau au XVII siècle, Claude Mollet - architecte de Louis XII, Louis XIII et Henri IV - au XVII siècle, André Le Notre etc…

Avec le temps, les constructions sont devenues de moins en moins rigides, laissant place à de nouvelles perspectives sans se limiter au strict respect de la géométrie. On a même eu droit à l’introduction de nouvelles fioritures, entre autres, des éléments décoratifs orientaux ou encore de nouvelles notes d’exotisme des composants.

Description

Jardin à la française

D’une manière générale, le jardin français vise à épater et à surprendre. Pour cela, il faut que l’aménagement respecte la symétrie et rarement l’asymétrie, afin que la différence de plans produise une nouvelle perspective, un nouveau plan dans le plan.

Le jardin à la française cultive également la surprise en offrant à chaque visiteur la possibilité de découvrir des coins cachés ou de nouvelles parterres de fleur dissimulées par une haie ou encore des salles surprises.  

Ici, il convient d’introduire que les terminologies utilisées pour indiquer des parties du jardin français  sont relatives à une demeure même, en l’occurrence « salles », « chambre », « escaliers d’eau » ou encore « rideau en arbre ».

Finalement, dans ce type de jardin d’agrément il faut noter que la présence de l’eau sous toutes ses formes (jets, fontaines, ruisselets) est très imposante et très décorative en enrichissant encore un peu plus le caractère théâtral.

Le Jardin Japonais

Jardin japonais

Le jardin japonais puise ses racines au sein même de la culture orientale et de celle du pays du Soleil Levant. A première vue, l’on pourrait être tenté de l’assimiler à une merveilleuse création humaine de modification de la nature, ce qui est vrai d’ailleurs. Mais l’essence même du jardin japonais va au-delà d’un pur symbolisme car c’est la concrétisation de la perfection qu’il reflète.

Description

Traditionnellement, le jardin japonais avait pour but d’incarner le symbolisme, notamment par la présence d’un grand rocher qui faisait allusion à un mont sacré représentant l’immortalité, comme le mont Horai ou le mont Sumishen.

Le jardin japonais avait également pour ambition de rendre la nature sous une forme miniature : les ruisselets, les rochers et les mares évoquaient respectivement rivières, montagnes et lacs ou mers.

Mais une des plus grandes particularités du  jardin japonais réside dans le fait de jouer avec la perspective. L’avant-plan et souvent formé par des composants de grande taille comme des arbres par exemple. Le plan intermédiaire compte d’éléments moins imposants et le dernier plan d’arbrisseaux ou buissons qui dissimulent les limites du jardin. Cette disposition permet d’obtenir un « effet lointain » tout en essayant de faire fondre le paysage environnant dans le contexte.

Souvent, le jardin japonais est aussi composé d’éléments du règne animal comme les carpes Koï, les grenouilles ou tortues. Les plans d’eau qui symbolisent la pureté, le sable et les graviers qui évoquent la sacralité des lieux, de pagodes décoratives sont tout autant des éléments qui agrémentent le jardin japonais en culture et en histoire.

Histoire

Le jardin japonais est apparu sur l’île volcanique de Honshu. D’inspiration bouddhiste et shintoïste, le jardin japonais était auparavant un lieu sacré, une apologie à la nature et une marque de noblesse dans un domaine privé. C’est aussi un aménagement marqué par l’ésotérisme et la géomancie et la mise en place de chaque élément constitutif était étudiée de manière abstraite et très architecturale.

Bienvenu dans les Jardins du Monde

Bonjour à tous! 

Ce blog est avant tout l'union de deux passions, les voyages et le jardinage. Je vous présenterais mes jardins préférés et proposerais des astuces pour l'aménagement extérieur. 

Bonne visite à tous!